Préty
Vivre à Préty
Animé par de nombreuses associations, Préty est un village fleuri où il fait bon vivre aujourd’hui.
La commune compte 587 habitants dont 4 agriculteurs, 2 vignerons, 5 artisans et 3 commerces ainsi qu’une école à deux classes (regroupement pédagogique).
Créé en 1990, la zone artisanale et commerciale de Préty s’étend sur 44 356 m².
Un peu d’histoire
Préty, Presty, Pristiacum, relevait de la justice de l’abbé de Tournus.
Construit sur le chaînon calcaire mâconnais qui se prolonge rive gauche de la Saône, on y cultive aussi la vigne. Voici donc la particulière Histoire du vieux Presti et des ses tribulations à cause de sa position entre les deux rivières Saône et Seille, rive de Bresse.
Pendant la guerre de Cent Ans, Préty est occupé par les Bourguignons. Puis en 1477 à la mort du duc Charles le Téméraire, Louis XI annexe la Bourgogne. Maximilien d’Autriche (époux de Marie de Bourgogne et fille du Téméraire), furieux fait brûler en 1478 le château de Préty, prieuré dont les abbés "faisaient volontiers leur résidence d’été" et qu’ils vont délaisser.
En 1538, l’abbé a affranchi les habitants de la mainmorte, contre paiement de 300 livres par an. Ils sont libres de transmettre leurs biens à des parents ne vivant pas sous leur toit. Les droits s’élèvent à 50 %. D’où la division des biens, l’appauvrissement des laboureurs et l’acquisition "de finages entiers par les gens des villes". En 1692, au moins 20 sont occupés par des bourgeois de Mâcon, Tournus et Bourg.
Au XVIème siècle, Préty subit aussi les guerres de religion, relate Jeanton. Preuve des ravages : aucune maison actuelle ne porte de date antérieure à 1580. Enfin, jusqu’en 1814 Préty n’eut plus à souffrir d’invasions.
Le patrimoine historique
Au hameau de Pierre-Levée se trouve une pierre druidique surnommée le menhir de la la Pierre Levée, qui protégerait, selon la légende, les bêtes qui paissent à son ombre, de toute maladie.
Quels vestiges reste-t-il de cette traversée de tant de pouvoirs successifs ?
Une église, reconstruite en 1478 à 100m au Nord de l’ancienne attenante au château.
Le château des Tuileries (dit du Fourneau à cause des fours à chaux). Côté rue Chevenat, il reste une muraille avec tourelle et bouches à feu. C’était un grand domaine bourgeois, mais pas un fief.
De caractéristiques courts (maisons) de laboureurs, avec dépendances autour d’une cour carrée s’ouvrant sur les rues par un porche plein cintre et porte avec initiales et date. Belle maison du marchand Lestienne, dont l’escalier intérieur "à limon de pierre assemblée en crosse" conduit à une haute galerie. Modestes maisons de parrayeurs tailleurs de pierre.
Monument moderne déchu mais incontournable place de la Montre, à la fourche de deux rues du village : le lavoir du bourg.
Le platane du Concordat : planté en 1801 pour le Concordat, sur un tertre à l’emplacement d’un "orme de justice". Classé Monument Historique le 25 Août 1909, sa hauteur atteint actuellement 33,5 mètres, et son envergure représente une surface d’environ 11 ares.